Parfois, il ne faut pas grand chose pour faire un bon jeu. Malgré un concept vu des centaines de fois et des graphismes épurés qui nous ramèneraient presque 20 ans en arrière, Race the Sun parvient malgré tout à séduire.
Avec des bouts de Super FX
Race the Sun est un jeu de course basée sur le scoring et la survie. On dirige une sorte de vaisseau alimenté par l'énergie solaire évoluant de grandes plaines faisant office de circuits. Il avance tout seul et notre but sera simplement de progresser le plus loin possible tout en ramassant un maximum de bonus pour améliorer notre score.
Le style visuel est vraiment minimalistes et si je devais citer un jeu qui s'en rapproche, ça serait Starfox. Oui, oui, le premier sur Super Nintendo, l'un des premiers jeux à proposer de la vrai 3D une console. Heureusement, Race the Sun propose des graphismes un peu plus fins, mais l'inspiration est bien là et, s'il n'y a pas d'ennemis à affronter, il faudra par contre éviter un bon nombre d'obstacles dans des niveaux de plus en plus difficiles.
Le coucher de soleil est notre ennemi (les murs aussi...)
Le grosse originalité du jeu est indiquée par son titre. Car même si Les premières parties risquent fort de se terminer par une rencontre douloureuse avec un mur, une fois que l'on commence à s'habituer à la maniabilité un autre paramètre entre en jeu : le soleil.
Si vous avez bien suivi (sinon relisez le paragraphe du dessus bande de galopins), notre véhicule fonctionne à l'énergie solaire. Lors des premiers niveaux, tout va pour le mieux, mais très vite le soleil commence à décliner, les ombres s'étirent en conséquence et deviennent des zones à éviter et lorsque la nuit tombe, la partie est terminée, tout simplement !
Des bonus
Heureusement, des bonus existent pour prolonger un peu ces parties. Les jaunes tout d'abord, permettent de faire remonter le soleil légèrement dans le ciel. C'est le bonus principal et il ne faudra pas rater une occasion d'en attraper si on veut tenir le plus longtemps possible,d'autant plus que la difficulté augmente à chaque niveau, les passages deviennent de plus en plus serrés et des obstacles mobiles demandant de l'anticipation viennent rajouter une difficulté supplémentaire.
Les autres bonus sont plus classiques, les bleus augmentent un multiplicateur de points qui pourra se réduire en cas de frottement contre un obstacle, sauf si le choc est un peu trop brutal et entraîne la mort, auquel cas le bonus ne servira plus à rien... Pour finir, les bonus violet donnent un bouclier permettant de survivre à une collision et les bonus vert permettent de s'envoler un court instant, bien pratique pour éviter un obstacle arrivant un peu trop vite.
Au fait : c'est bien !
Venons en maintenant au point important : le jeu est fun. Il ne vient pas nous mettre une grosse claque, c'est plus subtile que ça. La maniabilité est plaisante, le design est agréable et la musique est calme et envoûtante. On lance le jeu pour une petite partie et on se surprend à les enchaîner pendant des heures pour tenter d'améliorer son score.
Le jeu est un peu répétitif mais il comprend un éditeur de niveau ainsi qu'un système de leaderboard et des missions qui permettent largement d'augmenter l’intérêt. Concernant le circuits, il change toutes les 24 heures, ce qui un système vraiment mieux qu'une génération aléatoires à mon avis, car on découvre des nouveautés chaque jour mais on peut toute de même la possibilité de recommencer le niveau plusieurs fois.
Conclusion
Race the Sun ne paye pas de mine, mais c'est un excellent jeu ! La preuve, pendant que je sélectionnais les captures d'écran pour cet article, ma seule envie était d'aller faire une petite partie. Vous pourrez le trouver pour une dizaine d'euros, mais il est assez souvent en promo.
Petite astuce, si vous l'achetez dans une boutique telle que gog.com, vous pourrez tout de même obtenir une clé Steam en enregistrant votre jeu sur le site de Flippy.