Je n'en ai pas terminé avec les jeux gratuits ! J'adore tester ceux qu'on peut trouver sur Steam. La plupart du temps, on tombe sur d'effroyables bouses, ce qui peut s'avérer aussi délectable que de regarder un bon nanar. Mais quelques fois, on découvre de petites perles comme Babbdi...

Babbdi ne paye pas de mine, se révèle relativement obscur et ne vous occupera pas pendant des heures. Pourtant, son ambiance bien glauque m'a immédiatement intrigué. Le jeu démarre des couloirs en bétons d'un immeuble sale. En tournant la caméra vers la première fenêtre que l'on croise je me suis retrouvé pris d'un sentiment de nostalgie en voyant ces bâtiments si cubiques et si volumineux. On se croit tout à fait dans de vieux niveaux amateurs faits avec le moteur de Quake 2 par exemple.

On est invité à visiter une ville et j'ai eu la bonne surprise de constater que tout ce qu'on voyait était accessible. Je ne veux pas vous gâcher la découverte des mécaniques, mais je les ai trouvées étonnantes. L'architecture est assez délirante et surtout très verticale, ce qui confère une certaine tension, car la chute est toujours proche. Même si on ne peut jamais mourir, tomber signifiera devoir chercher un nouveau chemin pour remonter. Sans être trop difficile, accéder à certaines parties de la ville représente un petit challenge suffisamment satisfaisant.

Mais ce qui m'a fait le plus plaisir, c'est que par sa simplicité et son authenticité, Babbdi m'a donné envie d'explorer son univers. J'ai pris mon temps et j'ai avancé au hasard, ne sachant pas ce que j'allais découvrir. C'est rafraichissant de se déplacer selon ses envies, sans avoir un marqueur de quête planté en haut de l'écran.